LE BONHEUR AU TRAVAIL

Après vingt-quatre années d’animation de formations en entreprises, j’ai observé un changement de paradigme concernant le monde du travail.
Le paradigme historique de la sociologie du travail nous a entraînés à penser le travail comme un composant interne de l'entreprise, unité technique, économique et juridique, conférant au salarié la totalité de ses déterminants sociaux : revenu et statut social, accès aux services de santé, etc.

Aujourd’hui, le monde a changé, et avec lui le rapport au travail de la nouvelle génération arrivée dernièrement sur le marché de travail.

La recherche d’une qualité de vie au travail

Vous avez sans doute déjà entendu parler de la Q.V.T. Il faut comprendre, à travers cet acronyme, la notion de Qualité de Vie au Travail. Ce terme est apparu pour la première fois en 1972 à New York.
À la même période, émerge l'intérêt pour la santé psychologique au travail. Cela signifie que le dirigeant américain a la conscience de sa responsabilité sociale, et œuvre pour le bien-être de ses salariés. C’est ce que nous appelons aujourd’hui la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (R.S.E.).
Quant à la notion de bien-être au travail doit se comprendre tant au niveau d’une perception individuelle que collective : ambiance, motivation, ergonomie des postes, santé au travail…

En France, la Q.V.T. a été actée officiellement en juin 2013, à travers un accord national interprofessionnel.
Elle correspond à un processus social possédant un double objectif : contribuer au développement des personnes d’une part, mais également à celui des services de l’entreprise. Elle représente donc l’ensemble des actions de sensibilisation, de prévention et opérationnelles visant à l’amélioration des conditions de travail des collaborateurs, et les faisant converger avec les objectifs stratégiques et opérationnels de l’entreprise.  

Un passage de la Q.V.T. à la Q.V.C.T.

Évidemment, vu que la colère est notre alliée, à l’image de toutes les autres émotions ; elle est à notre service, mais à condition de la reconnaître et de l’exprimer de la façon la plus calme possible. C’est ce que l’on nomme l’assertivité, et cela correspond à la cinquième façon de manifester sa colère : l’accueillir, la mettre en mots et l’exprimer de façon non violente.
La colère devient néfaste dès lors où je projette sur l’autre (l’autre constitue un miroir sur lequel se reflète une difficulté passée appartenant à mon histoire de vie), ou si je l’accuse d’être la source de tous les maux (je vide alors tout le contenu de mon vase émotionnel dans lequel j’ai laissé les émotions s’accumuler). A chacun ses émotions ; ma colère m’appartient. C’est donc à moi d’accuser réception du message qu’elle me délivre. M’en occuper relève uniquement de ma responsabilité.

Des formations sur mesure

Chez BO DÉVELOPPEMENT, nous savons que ces deux faces sont celles d’une seule et même pièce : elles sont complémentaires et indissociables.
Nous proposons ainsi des formations sur mesure, destinées aux manageurs, avec des moments en groupe entrecoupés de coaching individuel.
Et les échanges, lors de ces moments en individuel, gravitent souvent autour de la question du bonheur au travail.

L’Happiness management

En même temps que la Qualité de vie et des Conditions de Travail arrive le thème du Bonheur au travail ; et cette question intéresse de plus en plus les entreprises. Mais pour quelles raisons véritables ?

Est-ce réellement le bien-être du salarié qui prévaut, ou bien la productivité, en tentant de faire rester le plus longtemps possible le salarié sur son lieu de travail ?

Saviez-vous qu’il existe un type de management qui nous vient des États-Unis, et qui est aujourd’hui à la mode au sein de certaines entreprises : l’Happiness management. Cela consiste à s’occuper du bonheur des employés. Cette technique de management s’est concrétisée par l’arrivée de Chief happiness officers (responsables du bonheur), l’installation d’espaces de travail ludiques, voire de baby-foot, toboggans ou salles de sport privées au sein des entreprises.
Si ce happiness management permet mettre le bien-être du salarié au cœur des préoccupations des employeurs, il comporte malgré tout des risques. Dans son ouvrage intitulé Les entreprises s’occupent de votre bonheur… pour votre plus grand malheur ?, Thibaut Bardon écrit : « Imposer une certaine vision du bonheur peut créer des tensions ou même mener à des phénomènes de burn-out, et n’apporte pas nécessairement à chacun ce qu’il cherche dans son travail : du sens. »

Faut-il forcément être heureux au travail ?

La question me semble légitime, car le bonheur au travail peut être vécu par certains comme une injonction.
Certains employés, dont la vie privée est loin de ressembler à un chemin fleuri, peuvent être tentés, inconsciemment, de se jeter à corps perdu dans le travail et ainsi rentrer chez eux, souvent très tard, où il n’y aurait rien d’intéressant à faire.

Et c’est d’ailleurs ce même phénomène que j’observe dans mon activité de thérapeute, avec les accompagnements de personnes endeuillées : un mécanisme de défense de la psyché, qui consiste à travailler pour ne pas avoir à penser au défunt, et qui conduit inévitablement à un épuisement corporel et psychique : le burn-out.

Prendre soin de soi : la première étape vers le bonheur

L’une des premières clefs pour être bien avec soi-même est de prendre soin de soi en écoutant son niveau d’énergie. Si vous êtes fatigués, je vous conseille de vous ressourcer dans des activités dites de basse énergie, bonnes non seulement pour reposer votre corps, mais également votre mental qui est souvent sur-sollicité. Si vous ne l’êtes pas, et que vous sentez au contraire que la morosité vous gagne, alors allez vers des activités dites de haute énergie.

Richard Wayne Bandler et John Grinder, co-inventeurs de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL), appellent cela nos états internes ressources, par opposition à nos états internes limitants qui comportent deux versants : l’un représenté par l’agitation et l’agressivité, l’autre par l’ennui et la dépressivité.
La deuxième clef consiste à vous interroger sur votre niveau de motivation au travail. Motivation venant du latin motivus : ce qui met en mouvement, la question du sens au travail, comme facteur de motivation, est donc centrale. Votre travail, celui que vous faites depuis des mois, voire des années, et que vous n’avez peut-être pas choisi : a-t-il du sens pour vous ?

Se poser la question du sens, c’est ouvrir un travail de réflexion sur les valeurs professionnelles qui nous animent, et sur nos croyances, parfois limitantes, qui se cachent derrière.
BO DÉVELOPPEMENT peut vous aider dans ce travail d’introspection et de réflexion, que ce soit au travers d’un travail en accompagnement individuel, ou via notre

BO DÉVELOPPEMENT peut vous aider dans ce travail d’introspection et de réflexion, que ce soit au travers d’un travail en accompagnement individuel, ou via notre formation professionnelle intitulée : « Bonheur, motivation et sens au travail : des outils au service du dynamisme professionnel ».