Les évolutions du contexte des entreprises et des collectivités territoriales influencent profondément le rapport au travail des salariés. Ces évolutions sont marquées par des changements sociaux, politiques, technologiques, économiques et environnementaux. Toutes ces transformations affectent bien souvent la manière dont les agents perçoivent leur travail et leur place au sein des organisations, entraînant des phénomènes comme la quête de sens, le travail empêché, ou encore la montée de nouvelles attentes quant à l’organisation du travail.
Beaucoup de travailleurs d’aujourd'hui aspirent à ce que leur travail ait une signification et un impact positif. Dans un contexte où les entreprises et collectivités doivent répondre à des défis complexes (crise environnementale, inégalités sociales, gestion des ressources), cette quête de sens devient centrale dans le rapport au travail.
Quel impact sur le rapport au travail ?
Le sens donné à leur mission renforce l’engagement des agents et leur motivation. Toutefois, lorsqu’un agent ne perçoit pas le sens de son action, ou que les missions sont déconnectées des réalités locales, cela peut entraîner une perte de motivation, voire un désengagement.
Le travail empêché est une situation où le salarié ne peut pas accomplir correctement ses missions en raison de divers obstacles organisationnels, logistiques ou politiques. Cela crée une forme de frustration, car il est conscient du travail qu'il devrait accomplir mais ne le peut pas.
Quel impact sur le rapport au travail ?
Le travail empêché peut mener à de la démotivation, voire à un épuisement professionnel (burn-out). Le salarié est pris dans un conflit interne entre son engagement professionnel et les limites externes imposées par l’organisation ou le contexte de travail. Cette situation peut aussi générer un sentiment d’impuissance, d’autant plus lorsque l’on évolue dans des missions à forte dimension sociale ou humaine.
Les évolutions dans le management des structures, privées et publiques, tendent vers plus de souplesse et de prise d’initiatives par les salariés. Ces évolutions permettent de renforcer l’autonomie des agents, notamment via des dispositifs comme le télétravail, l’aménagement des horaires, ou encore les projets collaboratifs transversaux.
Quel impact sur le rapport au travail ?
Pour les salariés, l’autonomie accrue peut être un facteur de satisfaction et d'épanouissement professionnel, mais elle peut aussi être perçue comme une charge supplémentaire s’ils ne se sentent pas accompagnés. Le manque de lien social dans certains contextes de télétravail peut aussi affecter le sentiment d'appartenance à l'équipe, à l’entreprise ou à la collectivité.
Les salariés du privé, comme les agents publics, sont de plus en plus sensibles aux nouvelles formes de travail qui émergent, notamment en termes de flexibilité, d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et de reconnaissance.
Quel impact sur le rapport au travail ?
L’instauration de modes de travail plus flexibles et d’une meilleure reconnaissance du travail accompli peut renforcer la satisfaction au travail. En revanche, un manque de réactivité des entreprises et des collectivités pour s’adapter à ces attentes peut générer des tensions, voire des départs chez les salariés les plus jeunes ou ceux recherchant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Les salariés du privé, comme les agents publics, sont de plus en plus sensibles aux nouvelles formes de travail qui émergent, notamment en termes de flexibilité, d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et de reconnaissance.
Quel impact sur le rapport au travail ?
L’instauration de modes de travail plus flexibles et d’une meilleure reconnaissance du travail accompli peut renforcer la satisfaction au travail. En revanche, un manque de réactivité des entreprises et des collectivités pour s’adapter à ces attentes peut générer des tensions, voire des départs chez les salariés les plus jeunes ou ceux recherchant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
En résumé, les évolutions du contexte des entreprises et des collectivités modifient profondément le rapport au travail des salariés.
Ces changements peuvent être positifs s'ils sont accompagnés de mesures de soutien (formation, reconnaissance, flexibilité), mais peuvent également générer des situations difficiles comme le travail empêché ou une quête de sens insatisfaite.
Il est donc important de sensibiliser les cadres et les agents à ces enjeux, et de proposer des solutions adaptées pour améliorer les conditions de travail, dans ce contexte professionnel en pleine mutation. C’est pourquoi BO DÉVELOPPEMENT propose des formations et des accompagnements sur la mise en place de ces démarches QVCT au sein des différentes structures, qu’elles soient publiques ou privées.
L’acronyme QVCT signifie Qualité de Vie et des Conditions de Travail. Nous l’appelions auparavant la QVT, mais en 2021, le gouvernement français a officialisé ce terme dans le cadre de ses politiques de santé au travail, soulignant l'importance d'une approche intégrée qui reconnaît à la fois la qualité de vie au travail et les conditions matérielles de celui-ci.
La Démarche QVCT : Lorsqu’elle n’est pas prise en compte, de nombreux risques peuvent émerger, impactant la santé physique et mentale des travailleurs, ainsi que la performance de l’organisation.
Les principaux risques au travail, en lien avec l'absence de QVCT, sont le stress, le harcèlement, l’épuisement professionnel (burn-out), l’ennui (bore-out) et la perte de sens au travail (brown-out).
Le stress est l'un des risques psychosociaux les plus fréquents dans les milieux de travail où la QVCT est négligée. Il survient lorsque les exigences du travail dépassent la capacité de l’individu à les gérer, notamment en raison d'une surcharge de travail, d’un manque de soutien ou d'une mauvaise organisation.
Origines du stress :
Surcharge de travail, exigences trop élevées.
Manque d’autonomie ou de contrôle sur les tâches.
Conflits interpersonnels, mauvaise communication avec la hiérarchie.
Ambiguïté ou insécurité quant au rôle du salarié (objectifs mal définis).
Conséquences :
Physiques : Troubles du sommeil, maux de tête, douleurs musculaires, maladies chroniques.
Psychologiques : Anxiété, irritabilité, perte de concentration.
Organisationnelles : Diminution de la productivité, augmentation des erreurs, absentéisme accru.
Exemple : dans une structure, les agents surchargés par la gestion de plusieurs projets sans soutien adéquat peuvent ressentir une pression intense, les poussant à travailler au-delà de leurs capacités, sans bénéficier de moments de repos. Le stress chronique qui en résulte peut entraîner un épuisement mental et des arrêts maladie.
Le harcèlement, qu’il soit moral ou sexuel, est un autre risque important qui peut se développer dans des organisations où la QVCT n’est pas prise en compte. Un environnement de travail délétère, marqué par un manque de respect ou une mauvaise gestion des conflits, favorise l’apparition de comportements de harcèlement.
Harcèlement moral : c’est une répétition d'actes, de paroles ou d'attitudes hostiles qui ont pour but ou effet de dégrader les conditions de travail d'un agent, portant atteinte à sa dignité, à son intégrité psychologique ou physique.
Harcèlement sexuel : il inclut des comportements à connotation sexuelle, des gestes déplacés ou des propos inappropriés qui peuvent créer un climat de travail humiliant ou intimidant.
Conséquences :
• Sur la victime : dévalorisation de soi, dépression, isolement social, troubles de santé mentale.
• Sur l’organisation : dégradation de l'ambiance de travail, multiplication des conflits, perte de motivation générale.
Exemple : Dans une structure où la hiérarchie est rigide et où les plaintes ne sont pas prises en compte, un agent peut être victime de harcèlement moral, subissant des remarques constantes et dégradantes de son supérieur. L'absence de mesures correctives ou d’écoute peut pousser l'agent à la démission ou au burn-out, voir au suicide.
Le burn-out survient lorsque l'agent est exposé à un stress chronique intense et à une surcharge de travail sur une longue période. Il se manifeste par une fatigue émotionnelle, physique et mentale, ainsi qu’un détachement progressif du travail.
Causes :
Le bore-out est l’opposé du burn-out. C’est un état de sous-occupation ou d'ennui chronique au travail, lié à un manque de tâches stimulantes ou de défi dans les missions confiées au salarié. Cette forme d'épuisement survient souvent lorsque les compétences de l’individu sont sous-utilisées.
Causes :
Le brown-out survient lorsqu’un agent ressent une perte de sens dans son travail. Il se manifeste par une incompréhension ou un rejet des tâches qu’il doit accomplir, qu’il considère inutiles ou contraires à ses valeurs.
Causes :
Au-delà des effets sur les individus, l’absence de prise en compte de la QVCT peut avoir des conséquences organisationnelles majeures :
En conclusion, ne pas prendre en compte la Qualité de Vie et des Conditions de Travail dans une organisation expose celle-ci à des risques psychosociaux importants tels que le stress, le harcèlement, le burn-out, le bore-out et le brown-out.
Ces risques affectent non seulement la santé mentale et physique des agents, mais aussi la performance globale et la cohésion des équipes. Il est donc crucial pour les structures, qu’elles soient privées ou publiques, de mettre en place des politiques de prévention efficaces, de veiller à l’épanouissement des agents, et de promouvoir un environnement de travail sain et motivant.
La mise en place et le succès d’une démarche QVCT au sein d’une structure va dépendre de l'implication de plusieurs acteurs, chacun ayant un rôle et des responsabilités spécifiques.
La QVCT ne se limite pas à la responsabilité d’un seul individu, mais relève d’une approche collective et transversale où chaque niveau hiérarchique doit prendre une posture proactive pour assurer un environnement de travail sain et productif : direction des ressources humaines, managers, salariés, syndicats, service santé et sécurité au travail (médecine du travail), élus et/ou dirigeants qui orientent les priorités de la structure et allouent les ressources nécessaires à la mise en place des actions QVCT.
Il est donc primordial pour les DRH, Responsables RH et QVCT, Managers, Syndicats, etc, de se former au pilotage de la démarche QVCT.
BO DEVELOPPEMENT peut vous aider, à travers une formation, à analyser les enjeux de la qualité de vie et des conditions de travail en comprenant son impact sur la performance globale de l’organisation, à identifier les leviers spécifiques permettant d’améliorer la qualité de vie au travail, de concevoir des stratégies concrètes et concertées pour favoriser le bien-être des salariés et prévenir les risques professionnels, vous outiller pour vous permettre d’optimiser l’efficience de votre stratégie et la voir portée de façon globale dans l’organisation.
BO DEVELOPPEMENT propose également des accompagnements individuels et sur-mesure, afin de vous aider à la mise en place de votre démarche QVCT au sein de votre structure ou de votre service.